Comprendre la dépression pour mieux en sortir

            D'où vient réellement la "dépression", les dépressions devrait-on dire ?

            En effet, il y a autant de dépressions que de personnes qui en souffrent. A écouter les médias etc., on pourrait croire que les dépressions trouvent leurs origines dans ce qui nous entoure, les conditions de vie "modernes" : trop de stress au travail, en famille, en couple etc. Depuis fin 2008, vu la récession économique en cours, cette impression s'est retrouvée accentuée.

            Pensez ainsi, se mettre en pure victime face aux circonstances extérieures, c'est mettre encore la cause à l'extérieur de soi et tôt ou tard on s'apercevra que ne pouvant pas changer grand chose sur ces facteurs extérieurs, notre environnement au sens large, il faudra bien s'occuper des causes réelles, plus profondes : bien enfouies au fond de soi. Mais est-ce pour autant possible d'y avoir vraiment accès, car la plupart du temps, elles nous apparaissent comme cachées et, entraînés dans l'engrenage des exigences de notre vie, nous n'arrivons pas à consacrer le temps nécessaire pour nous introspecter.

            Les causes de la dépression sont multiples mais il nous appartient de les mettre au jour et moyennant certaines conditions simples à mettre en pratique, nous serons capables dy arriver plus facilement : nous nous apercevrons ainsi que les ressources pour y parvenir, sont bien présentes en nous. Une étude américaine publiée début 2009 a pu montrer, ce que nous psychothérapeutes nous savons depuis fort longtemps pour l'avoir couramment observé chez nos patients, que les personnes souffrant de fatigue chronique étaient plus sujette à la dépression.

            Pour commencer à arriver à comprendre d'où vient sa dépression, tentez de prendre la peine de consacrer un peu de temps ; pour faire l'état de lieux de ce qui vous déprime, un bon début serait de rebobiner le fil de votre vie depuis le moment où vous êtes tombés en dépression, un peu comme on le ferait avec une cassette sonore ou un film. L'écriture est un excellent moyen autothérapeutique pour y arriver : elle vous permettra de sortir l'état d'OBJET à l'état de SUJET de la dépression. L'objectivant, vous pourrez alors acquérir  puis conserver la distance nécessaire pour la regarder, un peu comme si vous l'aviez placée sur la table, juste devant nous ; vous auriez une capacité accrue de mieux l'analyser, à l'image de ce qu'un thérapeute pourrait le faire. Je vous propose de réaliser cette mise au jour du fil de notre vie par le truchement d'un questionnaire, comme celui qui est présent sur ce site.

            Essayez de le remplir au moment où vous en avez envie et, au besoin en plusieurs étapes, sans idée derrière la tête ; vous allez rapidement et automatiquement prendre conscience de vérités qui vous étaient apparemment encore cachées ; la relecture de ce que vous avez déjà couché sur papier vous permettra de mettre des liens entre les divers événements de votre vie ; ensuite, vous allez déjà commencer à vous dégager de leurs mémoires souffrantes, tout simplement parce que vous allez rapidement commencé à comprendre pourquoi ils sont survenus ; cela vous permettra sans doute de voir comment et pour quelles raisons vous n'avez pu que les subir lors de leur survenance, sans que votre volonté ait eu la possibilité réelle d'intervenir pour vous en protéger. Allez jusqu'où vous pouvez, mais ne faites pas l'impasse sur 'un accompagnement psychothérapeutique de qualité pour poursuivre plus rapidement votre autolibération.

            L'accompagnement psychothérapeutique pourra proposer des outils auto-libérateurs qui seront façonnés à votre main ; vous pourrez alors commencer à sortir de la dépression en arrivant à l'objectiver ; c'est un peu comme si elle pouvait enfin se dégager de vous grâce au fait que vous pouviez alors mieux la regarder en face ; ce faisant, vous discernerez mieux ce qui en a fait son utilité : les valises transgénérationnelles qu'elle véhicule et qui la maintenaient "active", malgré tous les efforts souvent importants que vous auriez déployés en tous sens et qui, vains, avaient augmenté, le cas échéant, votre découragement. Un tel accompagnement pourra aussi vous permettre de mieux observer comment la nature s'exprime en vous et de mieux comprendre les rôles très utiles de la dépression ; au regard des lois universelles qu'elle exprime, vous pourra mieux cerner son utilité et comprendre en quoi elle constitue, à un moment donné, la solution de survie appropriée. Les outils complémentaires que vous aurez ainsi expérimentés pour apprendre à vous en libérer auront aussi un effet bénéfique pour le futur : vous fortifier en quelque sorte pour mieux gérer els difficultés qui  parsèmeront votre vie future mais avec bien une sérénité et une efficacité grandissante et qui vous rendra plus autonome et moins vulnérable. Ayant appris à les façonner à votre usage, ces outils seront toujours là à votre disposition pour vous sauvegarder de replonger encore dans la dépression : en étant plus capables, notamment, de détecter à temps les signes avant-coureurs pour mieux désamorcer de tels détonateurs....

             Si vous êtes tentés de recourir à une médication, je vous invite à lire ce qui se trouve dans le pave qui suit.

 

 

Les médicaments servent-ils efficacement dans le traitement de la dépression fût-elle saisonnière ?

 

Il ne se passe pas un mois sans que les médias transmettent des prétendus nouveaux médicaments, les uns plus efficaces que les autres (suivez mon regard pour savoir à qui profite le "crime"...).Se borner à prendre des médicaments pour soigner la dépression (à supposer qu'il faille vraiment en prendre) n'est que du pur comportementalisme aux effets bien évidemment temporaires (dans le meilleur des cas). Traitée avec des seuls médicaments, la dépression peut conduire alors plus vite au suicide sans parler provoquer des conduites dangereuses (risques d'accidents comme les effets d'une vulgaire drogue).  En effet, comme l'a souvent répété" par exemple la psychothérapeute Alice Miller, les médicaments prescrits contre la dépression inhibent les émotions, un peu comme l'alcool et les drogues le font chez certaines personnes (fonction de l'histoire et du vécu de la personne). De tels risques sont d'ailleurs mentionnés dans les effets secondaires repris dans mes notices de tels médicaments : suicide, actes, pulsions violentes contre soi ou les autres...

Comment le comprendre ? La peur, les émotions étant inhibées, le sujet alors désinhibé dans ses comportements :

GSK a fourni en mai 2003 à la MHRA des données d'essais cliniques confirmant que des patients de moins de 18 ans avaient un risque plus élevé de comportement suicidaire s'ils étaient traités avec du Seroxat plutôt qu'un placebo; et que le Seroxat était inefficace pour traiter la dépression chez les moins de 18 ans". (...) "GSK pouvait et aurait du donner cette information plus tôt qu'il ne l'a fait". (Source).

 

D'ailleurs et par exemple, "le Prozac ne marche pas" et peut même être l'antichambre des suicides...

 

Publicité authentique pour le Prozac (années 60) !

 

Alice Miller observe d'ailleurs une tendance au suicide chez ces personnes, qui, se gavant de médicaments ou, au mieux dapproches purement comportementalistes, continuent à faire finalement ce quelles ont subis durant leur enfance : en les refoulant, nier leurs propres émotions souffrantes et lhistoire personnelle à laquelle elles renvoient immanquablement :

La plupart des personnes dont j'ai évoqué le suicide prenaient des médicaments, mais leur corps ne se laissait pas tromper et refusait une vie qui au fond n'en était pas une. La plupart des gens gardent l'histoire de leur enfance profondément enfouie dans leur inconscient et ont du mal, s'ils ne sont pas accompagnés, à établir le contact avec leurs souvenirs originels, même si ils le veulent. Ils n'ont pas d'autre choix que de se faire aider par des spécialistes pour qu'il leur apparaisse qu'ils se sont racontés des histoires, et pour se libérer de la morale traditionnelle.  Pourtant si les spécialistes ne font rien de plus que de prescrire des médicaments, ils contribuent à consolider la peur, et de surcroît rendent encore plus difficile l'accès à ses sentiments propres, dont les potentialités libératrices restent inutilisées."

 

Certes il ya a des cas de crise sévère et donc d'urgence, où la prise temporaire des médicaments permet de stabiliser l'état du dépressif.

 

Négligée dans la prise en compte de  la profondeur et des origines réelles (psychiques) de ses souffrances, on plonge alors la personne dans une plus grande détresse, alors qu'on prétendait alors pouvoir vraiment l'aider (Primum nil nocere, avez vous dit ?!).

Tel un jeu de dominos,

il faudra toujours remonter à la vraie source des maux...

 

psychotherapie

"Le symptôme dépressif apparaît comme utile à la conservation du déprimé, dans la mesure où il le met en retrait de la vie. D'où il s'ensuit que la suppression du symptôme n'a sans doute pas la vertu essentielle que lui attribuent les thérapies chimiques ou comportementales. Cette suppression reste, en tout cas, insuffisante à rendre le goût de vivre, la faculté de penser et d'agir au sujet déprimé. Seul un travail à deux sur des niveaux plus profonds du psychisme peut le faire."

NICOLAS JOURNET à propos du livre de Pierre Fédida : "Des bienfaits de la dépression. Éloge de la psychothérapie" (Ed. Odile Jacob, 2001)

"La dépression est-elle une maladie qui se reconnaîtrait à ses symptômes cliniques et pour laquelle il existerait un traitement adapté, efficace et rapide ? Se contenter d'une pilule chimique pour guérir la souffrance morale, n'est-ce pas refuser de voir ce qui est véritablement en jeu dans un état dépressif ? S'appuyant sur sa longue expérience de praticien, Pierre Fédida montre comment la survenue d'un état dépressif s'explique toujours par la capacité psychique d'un individu à amortir les chocs de l'existence. C'est donc la restitution de cette capacité dépressive qui doit être au coeur de la psychothérapie de la dépression. C'est à cette condition seule que la vie peut être ranimée de l'intérieur, sans médiateur chimique. Fédida redonne ses lettres de noblesse à la mélancolie et effectue une synthèse des différentes approches de ce qu'on nomme aujourd'hui dépression. (source : "Le Monde")

C'est pour cela qu'un travail en profondeur et de nature analytique (pas "archéologique" comme le fait la trop longue psychanalyse ou la seule psychogénéalogie, cette dernière prise erronément par de prétendus thérapeutes comme méthode thérapeutique à part entière alors qu'elle n'est qu'un simple outil) doit être fait pour en pas contenter de supprimer le symptôme ; cela reviendrait en effet à dévisser l'ampoule rouge qui montre une défectuosité technique. Un accompagnement psychothérapeutique en profondeur allié à une mise en oeuvre d'un processus (actif) d'autolibération permettra au patient de retrouver sa joie de vivre et l'envie de se remettre à vivre avec goût, dans un bonheur qu'il n'avait sans doute pas encore connu.

 

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brouiller
Voici ce qu'en dit la célèbre psychothérapeute Alice Miller :


"Aucun médicament ne peut nous renseigner sur les CAUSES de nos malaises ou maladies. Un médicament peut seulement brouiller ces causes et soulager la douleur pour quelque temps. Mais les causes qui nétaient pas reconnues restent toujours actives et continuent leur travail de signalisation jusquà ce que la maladie récidive. Et elle sera traitée par les autres remèdes qui, eux aussi, négligeront les raisons de la maladie. Pourtant, ces raisons ne sont pas introuvables si la personne malade sintéresse à la situation de lenfant quelle a été. Cest cet intérêt qui lui permettra non seulement de vivre ses émotions mais aussi de les comprendre. Il est bien entendu que je parle ici des médicaments qui suppriment les émotions et en même temps les souvenirs. Il y a bien sûr des médicaments dont on ne peut pas se priver et qui ne sont pas inhibiteurs des émotions comme les antidépresseurs." [Pire, un patient groggy aux antidépresseurs ou autres psychotropes est rendu incapable d'exprimer des ressentis, lesquels sont des clés incontournables pour aller libérer les blessures émotionnelles souffrantes et qui ont créé, par exemple, la dépression dont ils souffre]


"La dépression ou l'art de se leurrer" :
"(...) Le fait que la dépression compte au nombre des maladies les plus courantes de notre époque n'est plus un secret parmi les spécialistes. C'est un sujet qui est souvent abordé dans les médias, où l'on discute de ses causes et des différents types de traitements. Dans la plupart des cas, on a l'impression que la seule chose qui compte, c'est de trouver la prescription médicale appropriée à chaque individu. Dans les milieux psychiatriques, on affirme aujourd'hui que des médicaments qui ne rendent pas dépendants et ne présentent pas d'effets secondaires on enfin été mis au point. Du coup, le problème semble résolu. Mais pourquoi alors tant de gens se plaignent-ils malgré tout de souffrir de dépressions, si la solution est si simple ? Naturellement il y a des gens qui souffrent de dépression et qui ne veulent pas prendre de médicaments, mais même parmi ceux qui en prennent, il en est qui sont malgré tout toujours sujets à des accès de dépression, et que même des années de psychanalyse, différents types de psychothérapies ou des séjours en centre de soins n'ont pu aider à se libérer. [ ° ]

Qu'est-ce qui caractérise une dépression ? Avant tout l'absence d'espoir, la perte d'énergie, une grande fatigue, la peur, le manque de motivation, de centres d'intérêt. L'accès à ses propres sentiments est bloqué. Tous ces symptômes peuvent être présents ensemble ou isolément, même chez un individu qui de l'extérieur semble bien fonctionner, qui est même très productif au travail, qui éventuellement peut même avoir une activité thérapeutique et chercher à aider les autres. Mais à lui-même, il ne peut apporter aucune aide.(...)"
"Une personne qui connaît son histoire n'est pas obligée de devenir dépressive avec l'âge. Et si elle traverse des phases dépressives, il lui suffit de laisser ses sentiments authentiques s'exprimer pour les faire disparaître. Car à tout âge, la dépression n'est rien d'autre que la fuite devant la masse des sentiments que les blessures de l'enfance pourraient faire remonter. C'est ce qui crée un vide intérieur chez la personne touchée. Quand il faut éviter à tout prix les souffrances psychiques, il n'y a finalement pas grand-chose qui soit capable de maintenir la vitalité. Des prestations hors du commun sur le plan intellectuel peuvent aller de paire avec une médiocre vie intérieure d'enfant sous-développé émotionnellement. Cela est vrai à tout âge.
La dépression, qui reflète ce vide intérieur, est, je le répète, le résultat de l'évitement de toutes les émotions qui sont reliées aux blessures précoces. Cela conduit à ce qu'une personne dépressive ne soit pour ainsi dire pas capable d'éprouver des sentiments conscients, à moins que, déclenchés par un événement extérieur, il ne soit débordé par des sentiments qui restent totalement incompréhensibles, parce que l'histoire véritable et non idéalisée de son enfance lui est inconnue, et qu'il vit cette irruption des sentiments comme une catastrophe soudaine.(...) "

 

* Les psychothérapies qui ne sont pas efficaces et dont parle Alice Miller sont du type (uniquement) comportementaliste ; c'est alors se priver privant daller aux racines des maux et c'est une impasse certaine. Selon notre pratique, il est essentiel de coupler à tout ce qui permettra de changer de comportement (comportementalisme), les psychothérapies de types analytiques et systémiques (familiales). Navoir recours quà des thérapies de type comportementaliste est un leurre comme le fait encore observer Alice Miller :

Une grande partie des thérapeutes offrent des thérapies comportementales pour combattre les symptômes des patients sans chercher leurs significations et leurs causes, parce quils sont persuadés quelles sont introuvables. Pourtant, dans la plupart des cas elles le sont mais elles sont toujours cachées dans lenfance, et rares sont les personnes qui veulent la confronter.
 

 

A méditer :

 

* Fédération Suisse des Psychologues (FSP) & Association Suisse des Psychothérapeutes (ASP) :

 "Les médecins et le personnel auxiliaire n'ont pas de formation reconnue en psychothérapie.()

 La qualité des traitements psychothérapeutiques permet d'économiser des coûts. ()

 Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), à partir de l'an 2000, la dépression sera la maladie la plus fréquente au niveau mondial. () Les coûts d'une psychothérapie de qualité sont plus que compensés par la diminution du nombre des consultations médicales, de la consommation de médicaments, du nombre d'hospitalisations, du nombre de journées d'absence au travail et de celui des rentes AI. ()  Un entretien avec un médecin ne constitue pas une psychothérapie qualifiée."

* Voici encore le point de vue de Test Achats (Enquête auprès de 14.000 personnes en Belgique) :
"Les médecins de famille ne disposent généralement pas du temps nécessaire pour ce type de consultation et nont pas la formation adéquate pour entamer un traitement psychothérapeutique
C'est pourquoi, face à des troubles sévères, les médecins devraient orienter leurs patients vers une aide spécialisée, ce qui ne sest produit que dans 44 % des cas
."
 


En quoi consistent les séances en psychothérapie destinées notamment à prendre en charge la dépression.


 

Adoucir la dépression par des moyens naturels et sans effets secondaires indésirables : des conseils de Passeport Santé Net

Les psychiatres peuvent-ils remplacer les psychothérapeutes ?

"Les psychiatres ont toujours eu pour mission et continuent de suivre essentiellement les pathologies lourdes. Certains portent la double casquette de psychiatre et de psychothérapeute mais il est bien difficile de conduire efficacement des psychothérapies dans le cadre des consultations classiques car les séances de 10 minutes entrecoupées dappels téléphoniques ne favorisent guère le travail en profondeur. Si bien que souvent, pour soulager les angoisses de leurs patients, la pharmacopée devient le recours idéal. Et les lobbys pharmaceutiques se frottent les mains. Et on sétonne de voir la France être le premier pays consommateur de psychotropes. Et on se plaint des trous de la " sécu".

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"Les antidépresseurs trop souvent prescrits "

"Les prescriptions d'antidépresseurs sont trop fréquentes, selon le magazine Test Santé daté du mois d'août/septembre. De 1996 à 2006, le nombre de patients qui ont bénéficié d'une telle prescription est passé de 390.000 à 860.000. Bref, en 10 ans, le nombre d'utilisateurs a plus que doublé. Le traitement est souvent interrompu trop tôt, alors qu'il doit être suivi plusieurs mois pour être réellement efficace, ajoute Test Santé. Le magazine santé de Test-Achats entend mettre en garde contre les prescriptions trop fréquentes d'antidépresseurs.  L'association de consommateurs demande "que des études indépendantes soient entamées d'urgence sur les antidépresseurs, leur mode d'action et leurs effets secondaires, mais aussi sur l'utilité des approches non médicamenteuses, comme les psychothérapies", indique-t-elle jeudi dans un communiqué."

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"Parmi les centaines détudes sur lefficacité des antidépresseurs, je nen ai trouvé quune qui sest intéressée à ce que vivent les patients : ce quils ressentent, ce que ça modifie dans leur vie, dans leur relation" (Dr Bruno Falissard (Professeur de biostatistique (Paris-Sud) et pédopsychiatre, auteur de Effet placebo : une notion périmée ?,  Revue du Praticien de médecine générale N°942, mai 2015)

 

                                                                 "Le pouvoir des antidépresseurs remis en cause"
"Selon une étude américaine, les publications scientifiques sur les nouveaux psychotropes exagèrent leur action. C'est un pavé dans la mare. L'efficacité des nouveaux antidépresseurs mis sur le marché depuis le milieu des années 1980, avec pour chef de file la fluoxétine (alias Prozac), est mise en doute par des experts américains de la FDA, la toute puissante agence américaine du médicament. Une étude du New England Journal of Medicine démontre que des publications ont exagéré l'efficacité de ces médicaments parés de toutes les vertus par les laboratoires, les médecins et même les malades."  (Découvrir cette enquête ultérieure qui le confirme encore). Voir aussi les "Risques de suicide liés au Seroxat" et "Le Prozac ne marche pas"  et peut même provoquer des suicides ... Lire aussi "EFFETS SECONDAIRES DES DROGUES PSYCHOTROPES." et "Les antidépresseurs bordés de noir en Amérique".

 

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"Une analyse de tous les essais cliniques des antidépresseurs de dernière génération

ne montre pas de différence avec les placebos".

"Comment les Français réputés pour leur boulimie de «pilules roses du bonheur» vont-ils réagir à cette nouvelle ? Deux scientifiques réputés, Irving Kirsch, de l'université de Hull (Royaume-Uni), et Blair Johnston, de l'université du Connecticut (États-Unis), viennent de passer en revue la totalité des essais cliniques des six antidépresseurs de nouvelle génération les plus prescrits : le Prozac, l'Effexor, le Deroxat, le Zoloft et le Seropram (le Serzone a été retiré du marché en 2003). Leur verdict est sans appel. Ces médicaments, qui appartiennent tous à la catégorie dite des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine, ne sont pas plus efficaces qu'un placebo ! Autrement dit, un médicament ne contenant pas de principe actif"Pour le Pr Jean-Michel Ougourlian, psychiatre à l'Hôpital américain de Neuilly, «le drame de ces nouveaux antidépresseurs, c'est qu'ils sont mal prescrits. Les gens y ont fait appel pour un amour déçu, une période de chômage, un coup de blues C'est l'ignorance des médecins : une mélancolie grave ne répond pas à ces drogues. Le problème est en amont : les psychiatres ne sont pas formés et les diagnostics ne sont pas assurés»." Pour nous psychothérapeutes, rien d'étonnant à cela : comment en effet peut-on prétendre avoir pu ou pouvoir soigner des dépressions en ne recourant qu'à des effets chimiques sur le cerveau et en faisant donc l'impasse sur le traitement des causes  réelles (psychiques) ? Mais est-ce le boulot de cette psychiatrie qui ne recourt qu'à des médicaments pour soigner les maux de "l'âme", de s'occuper donc de psychisme ?!

 

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"(...) lenquête nationale BVA-FF2P-Psychologies de 2001, la psychothérapie permet de réduire de manière sensible la consommation de médicaments psychotropes (49 % des personnes en thérapie en consommaient au départ, contre 27 % après une année de thérapie). Or les médecins français en prescrivent trois à quatre fois plus que ceux des pays voisins (Allemagne, Grande-Bretagne, Italie), entraînant des dépenses considérables, ainsi quune dépendance éventuelle pouvant aller jusquà laddiction ." On ne le dira pas assez : la prise continue de médicaments, alors qu'il existe donc ce que permet la psychothérapie, entraîne une dépendance qui est non seulement dangereuse pour l'individu mais qui en plus est avéré comme facteurs importants d'accidents nuitamment routiers !

Lire aussi : "Ils soignent leur dépression sans médicaments."
 

 

Dépression : une étude scientifique met a égalité psychothérapie et antidépresseurs, mais c'est en fait bien plus !

"Selon léquipe du Dr Jürgen Barth, de lUniversité de Bern, en Suisse, les personnes qui souffrent dun état dépressif devraient étudier avec leur médecin les différentes formes de traitement autres que médicamenteuses et définir quel type de thérapie leur conviendrait le mieux. Car, pour léquipe du Dr Barth, la psychothérapie serait tout aussi efficace que les antidépresseurs pour soigner les états dépressifs".

En fait, d'une part, le pouvoir des antidépresseurs a déjà été remis en cause remis en cause, mais d'autre part, on observe que chez ceux qui se contentent de cette "thérapie", la vie leur offre souvent entretemps l'occasion de guérir plus ou moins en profondeur les causes de leur dépression. On attribue donc à tort aux antidépresseurs le pouvoir de guérir à égalité avec l'accompagnement psychothérapeutique. D'ailleurs dans ce qui suit, on pourra se rendre compte notamment que le pouvoir des antidépresseurs est régulièrement remis en cause. Certes pour le sérail médical, il sera toujours difficile d'admettre que la vision matérialiste et rationaliste des choses est à oeillères, et conduit donc en fait à une impasse : croire et faire croire que c'est en modifiant la chimie du cerveau qu'on pourra agir en profondeur sur le psychisme et donc inverser la chaine temporelle ! En effet, le psychisme est le maître du jeu. Lire les articles suivants.

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"Ils soignent leur

dépression sans médicaments."

Cest laccroche en page de couverture pour un article de la revue Psychologies (N°292) de janvier 2010 intitulé Lengagement de Psychologies contre labus dantidépresseurs : Soigner sa dépression sans médicaments

« En septembre 2008, quinze spécialistes renommés sassociaient à lappel de Psychologies magazine contre labus dantidépresseurs chez les personnes souffrant dun simple mal-être ou dun coup de blues passager. Aujourdhui, cest sur le recours systématique à ces médicaments que nous nous interrogeons. Quelquun qui est diagnostiqué dépressif par un médecin se voit invariablement prescrire des cachets.
Or les antidépresseurs et les anxiolytiques ne sont pas forcément la seule réponse. Gaëlle, Maxime et Antoinette ont été diagnostiqués dépressifs. Ils ont pris des médicaments, puis ont choisi dessayer de se guérir autrement. Ils restent prudents avec leur maladie, à lécoute dune possible rechute, mais ils vont mieux. Jean-Pierre Olié, chef du service de psychiatrie au centre hospitalier Sainte-Anne, à Paris, nous confirme, sans renier les bienfaits de certains traitements chimiques, que des méthodes alternatives peuvent faciliter la guérison.
»

Suivent les témoignages de trois personnes qui ont fait notamment appel et avec succès à la psychothérapie ; Maxime (29 ans) déclare : «Mon psy [] ma aidé à mettre un nom sur mes émotions, à identifier les souffrances de mon enfance  []. Désormais, je me réveille heureux avec une seule philosophie : un jour après lautre. Quel chemin parcouru, jen suis fier ! ».
Cest précisément ce moi-ci que vient de sortir un article de la très sérieuses et incontestée revue scientifique américaine la JAMA (Journal of American Medical Association) qui fait état dune étude dont la conclusion est que les antidépresseurs ne seraient pas plus efficaces sur les dépressifs légers à modérés quun vulgaire placebo. Ces patients représentent pourtant 70% des prescriptions (les 30 % autres sont des dépressifs lourds) ;

 

 

Quelles sont les compétences des médecins en psychothérapie ?

"Les médecins de famille ne disposent généralement pas  du temps nécessaire pour ce type de consultation  et nont pas la formation adéquate pour entamer un traitement psychothérapeutique C'est pourquoi, face à des troubles sévères, les médecins devraient orienter leurs patients vers une aide spécialisée, ce qui ne sest produit que dans 44 % des cas." C'est le point de vue de Test Achats  (Enquête auprès de 14.000 personnes en Belgique).

Pourtant la loi est très claire sur ce point et oblige de tels médecins à déléguer : "Tout praticien dune profession des soins de santé a la responsabilité de renvoyer son patient vers un autre prestataire de soins compétent en la matière lorsque le problème de santé nécessitant une intervention excède son propre domaine de compétence." (Loi du 4 avril 2014, art. 11bis, Moniteur belge.)

"LAfssaps [Ndlr :Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé] a diffusé en février 2006 une Mise au point sur le bon usage des antidépresseurs au cours de la dépression chez lenfant et ladolescent. Elle rappelle que le traitement de première intention de la dépression chez lenfant et ladolescent est la psychothérapie."


« Je trouve problématique la tendance actuelle à accompagner les psychothérapies dune pharmacothérapie, car la plupart des sédatifs affaiblissent lintérêt porté par le patient aux événements traumatisants de son enfance, occultent davantage encore la réalité de ses premières années, et de ce fait réduisent sensiblement les chances de succès dune psychothérapie. » (Alice Miller, Libres de savoir, p. 56).
 

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incidences

"Incidences économiques [extrêmement positives] de larticle 52 de la loi du 9 août 2004 sur le titre de psychothérapeute" (en France) :

 

"Rappelons enfin quà lheure actuelle, les psychothérapeutes prennent entièrement en charge les frais de leur longue formation professionnelle (plusieurs années de psychothérapie préalable, de formation puis de supervision) et paient ensuite la TVA (19,6 %) sur toutes leurs interventions. Ils ne coûtent rien à lÉtat et lui rapportent, au contraire, des recettes sensibles.
Leurs séances ne sont pas remboursées, ils ne prescrivent pas de médicaments, ils permettent déviter ou de réduire de nombreuses hospitalisations, voire certaines incarcérations. Lensemble de léconomie ainsi réalisée sur le budget national est difficile à chiffrer avec précision, et les estimations varient de 2 à 3 milliards deuros par an. "

 

Voir aussi notre position en tant que psychothérapeute par rapport à l'exercice de la médecine.

 

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Le passage à l'an neuf vous déprime ?

En quoi consistent les séances en psychothérapie destinées notamment à prendre en charge la dépression.

 



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